Les archives de La Pensée de midi vont être déposées à la BMVR, bibliothèque de l’Alcazar à Marseille pendant l’été 2011
» La pensée de Midi, revue littéraire et de débats d’idées apparaît comme un lieu d’échanges sur la Méditerranée contemporaine . Basée à Marseille et fondée en 2000 , elle réunit dans son comité de direction écrivains, sociologues, historiens de renom, sous la direction de Thierry Fabre. Élément essentiel de la vie culturelle marseillaise, la Pensée de midi s’inscrit dans le sillage des grandes revues d’idées qui ont marqué notre époque. Complémentaires des Fonds Littéraires méditerranéens de la BMVR, constitués autour de Jean Ballard et des Cahiers du Sud, les Archives de la Pensée de Midi alimentent et renouvellent la recherche. Ce don est pour la Bibliothèque une très heureuse opportunité. La BMVR. »
***
Marseille, le 2 mars 2011 MENACES SUR L’AVENIR DE LA REVUE
Lettre ouverte de La pensée de midi à la Région PACA*
Il fut un temps où cette Région était fière de défendre une revue littéraire et de débats d’idées. C’était, il est vrai, il y a un peu plus de dix ans, lorsque Toulon, Vitrolles, Marignane, Orange, étaient aux mains du Front National…
Il fut un temps où cette Région se préoccupait de culture, de réflexion, où elle encourageait les débats, comme ce fut par exemple le cas durant au moins cinq ans avec le Festival d’Avignon où elle demandait à La pensée de midi de les concevoir et de les animer…
Il fut un temps où cette Région défendait une réelle ambition en Méditerranée, où elle ne se contentait pas de vagues incantations. Manifestement cette époque est révolue…
Alors que penser de ce retrait brutal ? Etonnant, non, de vouloir faire disparaître une revue telle que La pensée de midi à un moment où survient le printemps arabe et alors que cette revue a construit durant les dix dernières années des relations privilégiées avec les écrivains, les artistes et les penseurs de cette région du monde. Saviez-vous, par exemple, que l’auteur de L’Immeuble Yacoubian Alaa al Aswany, succès mondial, qui vient de passer ses dernières semaines au Caire sur la place Tahrir, a été publié pour la première fois en France dans La pensée de midi ? Manifestement, les responsables de cette Région ne le savent pas ou ils n’en ont cure ! Quelle bonne idée de couper entièrement les crédits accordés à cette revue, sans l’ombre d’une discussion ou d’une concertation, alors que depuis huit mois deux courriers de l’association éditrice sont restés sans réponse. Après dix ans de travail, 31 numéros publiés, qui le plus souvent font référence, des centaines de rencontres littéraires et de débats d’idées, nous avons appris, oralement, que le dossier était tout simplement retiré, sans aucune autre forme d’explication. Le fait du prince, circulez il n’y a plus rien à voir ! Etonnant, non, comme manière de faire… Il est vrai que des conseillers mal avisés et des élus peu inspirés étaient depuis un moment déjà à la manœuvre. Ils auraient bien aimé que la revue soit « un instrument de la politique de communication de la Région ». Oui, oui, vous avez bien lu ! Une revue littéraire et de débats d’idées telle que La pensée de midi, qui s’est inspirée du grand et bel exemple des Cahiers du Sud transformée en organe de communication, ou en « média », ce qu’elle n’a jamais été et ne sera jamais… Curieuse façon de penser, au XXIe siècle, surtout à un moment où gronde la révolte et où s’exprime avec force l’indignation.
Ces dix dernières années de chemin commun n’ont-elles été qu’un grand malentendu ? Une collectivité locale a-t-elle vocation à se retrouver dans une publication qu’elle finance au titre d’un narcissisme institutionnel ? Mais financer, par exemple, les Rencontres photographiques d’Arles ne lui donne pas, pour autant, le pouvoir de choisir les photographes exposés… Au nom de quoi devrait-elle intervenir dans le contenu éditorial d’une revue littéraire et de débats d’idées telle que La pensée de midi ? Parce qu’elle en est le partenaire principal, il faudrait parler dans la revue de ses initiatives institutionnelles de coopération décentralisée ? Curieuse confusion des genres et bien inquiétante tentation ! Le projet éditorial de La pensée de midi n’a jamais été négocié et il n’a aucune vocation à l’être. La liberté de penser, de publier, d’écrire n’a pas de prix, n’en déplaise à ceux qui au sein de cette Région aimeraient la contrôler. Jean Claude Izzo, Emile Temime et Bruno Etienne, personnalités culturelles éminentes de notre comité de rédaction ne sont malheureusement plus là pour tempêter contre de tels égarements. Ils avaient dû, il est vrai, déjà intervenir à plusieurs reprises auprès de la Région, par le passé, pour préserver l’autonomie de notre espace éditorial face à de pseudo-intellectuels institutionnels qui ne supportent guère qu’une telle revue puisse exister en dehors de leur magistère. Grâce soit rendue à la Région et à son président d’avoir soutenu cette revue durant dix ans. L’effort financier a été réel, près de 700 000 euros. Cet argent public a été employé avec un grand discernement et en toute rigueur. La pensée de midi a fait ce à quoi elle s’était engagée par convention : publier trois numéros par an, soit 31 numéros en un peu plus de dix ans, organiser des rencontres littéraires et de débats d’idées , diffuser largement la revue sur le web (plus de 210 000 consultations de textes de la revue sur le site CAIRN en 2010). La diffusion papier a toujours été, il est vrai, relativement limitée, autour de 1000 exemplaires, abonnés compris. C’est certes insuffisant mais cela correspond, et même un peu au-delà, à la diffusion d’une revue de ce type, qui justement ne relève pas du champ commercial. C’est d’ailleurs pourquoi elle a besoin de mécénat et de financements publics. En 2009, le budget de La pensée de midi était d’un montant de 169 000 euros, la Région apportant un peu moins de la moitié du financement. Est-ce trop demander pour une revue qui a acquis une réelle reconnaissance, à l’échelle nationale et internationale et qui a ouvert un espace éditorial qui compte ? Il fut un temps où cette Région le pensait. Ce n’est manifestement plus le cas aujourd’hui. Face à la grave crise de financement des collectivités locales et territoriales, la revue avait anticipé les restrictions budgétaires en cours et avait déposé, pour 2011, une demande de financement de 40% de moins que les financements précédents. Ce n’est manifestement pas la question budgétaire qui a compté dans la décision prise par la Région. C’est un choix arbitraire et infondé, inspiré par des conseillers à la courte vue, surtout à un moment où s’annonce Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, et où il aurait justement fallu renforcer les liens avec les acteurs culturels et intellectuels de l’autre côté de la Méditerranée. Un tel aveuglement est confondant ! Sur le fond comme dans la forme, le comportement de la Région PACA est indigne. Il aurait été tout à fait possible d’en parler et non de retirer brutalement une subvention à une revue qui existe depuis plus de dix ans !
La revue La pensée de midi n’a pas changé de cap. Elle reste fidèlement orientée vers le monde méditerranéen. Elle n’a pas non plus changé de rédacteur en chef, elle a juste proposé de changer de formule. Publier une revue annuelle, sous une forme singulière, en renforçant la dimension artistique et en étoffant la pagination, tout en développant, grâce aux financements demandés, sa version numérique et sa présence sur le web, ce qui est le nouvel horizon des revues aujourd’hui. La région PACA a décidé de ne plus nous suivre. C’est sa liberté et son choix. Les voyages, le protocole et autres réceptions, qui doivent s’élever, en une année, au financement sur dix ans d’une revue telle La pensée de midi, ont été privilégiés. Ce n’est manifestement pas un choix culturel. La Région n’est certes en aucun cas prisonnière des engagements du passé. Attribuer ou non une subvention, renouveler ou non une aide, demeure entièrement de sa responsabilité politique. Avec La pensée de midi, elle a fait un choix clair… tout en se justifiant de manière obscure. Car c’est bien la question de contenu qui pose problème, c’est bien la fonction occupée par la revue dans la sphère culturelle et intellectuelle qui est en question, c’est bien la confusion entre culture et communication qui est au cœur de cette décision. Il est vrai qu’il est toujours plus simple de démolir plutôt que de construire, surtout pour de mauvaises raisons, ou de calamiteux règlements de compte.
La pensée de midi a ouvert un espace éditorial qui ne va cependant pas se refermer de si tôt. La Région se retire, unilatéralement, nous inventerons donc autre chose sans elle. Elle met certes en péril une structure, supprime un emploi et fragilise un lieu de pensée critique, mais nous saurons rebondir.
A l’heure du printemps arabe, au moment où s’accomplit sous nos yeux une véritable reconfiguration du monde méditerranéen qui a tant besoin d’être pensé, nous pouvons déjà annoncer à la Région le titre du prochain numéro de La pensée de midi qui devrait paraître à l’automne 2011 : Le temps des utopies concrètes… Qui sait, cela pourra peut-être l’inspirer !
L’association éditrice de La pensée de midi
*En réponse au communiqué de presse publié par la Région du 23/02/2011
[1] Rappelons notamment qu’une convention triennale établie entre notre association éditrice et la Région, pour la période de 2008 à 2010, portait sur deux axes, notifiés ainsi dans cette convention : « Axe 1 : publication de « La pensée de midi », revue littéraire et de débats d’idées qui apporte des éclairages sur les grands débats contemporains et donne la parole aux acteurs des deux rives de la Méditerranée. Axe 2 : conception et organisation régulière de manifestations littéraires et de débats d’idées (rencontres, animations littéraires, conférences, émissions radiophoniques…) avec des acteurs culturels, artistes, chercheurs, écrivains… de la Méditerranée. Ces manifestations auront lieu dans l’ensemble de la région PACA, en partenariat avec des librairies ou d’autres professions du livre. »
Cette situation a été relayée par Mediapart (Une lettre sans cachet de « La pensée de midi », par Patrice Beray, le 2 mars 2011) par la chaîne de télévision LCM lors de son journal de 18h45 du mardi 2 mars 2001, par le site de Marseille-Provence 2013, de France 3 : « Marseille : la pensée, l’argent, l’avenir », par Hélène Bouye, le site Info Economique : « Marseille. Après la perte de sa subvention, La pensée de midi écrit (longuement) à la Région), la radio TSF jazz dans son journal de 18 heures le vendredi 4 mars 2011, sur Radio Grenouille, entretien avec Michel Guérin, diffusé les ondes de la radio le 11/03 à 11h30, le 14/03 à 13h30, le 20/03 à 11h30, le 25/03 à 13h30 puis disponible en podcast sur le site de la radio, sur France culture, le jeudi 10 mars 2011, dans les « Matins de France culture » de Marc Voinchet, écouter l’extrait de cette émission concernant la revue :
MP3 – 1.9 Mo
.
Si vous souhaitez apporter un témoignage et un soutien à notre revue, vous pouvez nous envoyer un message que nous publierons en ligne sur notre site. courrier[a]lapenseedemidi.org
MESSAGES DE SOUTIEN RECUS :
Je suis consterné d’apprendre que la région PACA a dédidé de ne pas renouveler son soutien à la revue La Pensée de Midi, et pire, qu’elle ne trouve même pas nécessaire de justifier son geste inique auprès des principaux intéressés. Si l’on ajoute à cela l’amputation du budget du Centre international de poésie (autre espace de débats et de créativité), du Ballet national de Marseille (qui ne produit pas assez à Marseille, d’après M. Mennucci) ou du CNIPAL (qui soutient trop de chanteurs étrangers, d’après M. Mennucci), on comprend aisément que la région PACA a décidé de changer de cap et qu’elle ne peut plus se prétendre protectrice des arts et des artistes. C’est un coup très dur pour tous. J’en appelle à la lucidité et à la vigilance de Monsieur Vauzelle, homme éclairé et cultivé, qui ferait bien de surveiller d’un peu plus près les propos et les décisions de ses proches collaborateurs. Il en va de la réputation même du Conseil régional et de son président, qui nous avaient habitué à beaucoup mieux. Monsieur Vauzelle, indignez-vous ! resaisissez-vous et faites le ménage parmi vos vice-présidents et vos pseudo conseillers ! A l’heure des révolutions arabes et de la montée en puissance de Marseille-Provence 2013, toutes ces décisions anti-culturelles font tache. Comptez sur nous, si rien n’est fait pour changer de cap, pour en parler haut et fort en 2013.
Boris Grésillon Universitaire engagé
****
Penser aujourd’hui est devenu un gros mot,
« Midi » c’est trop de lumière pour les ténèbres dans lesquelles les politiques cupides , épris de leurs privilèges veulent nous entrainer . Quand on voyage en avion, aux frais des contribuables ou des Princes ( !) de surcroit, le temps n’existe plus …
J’ai acheté le premier numéro par curiosité, mais aussi pour Jean-Claude Izzo et Bruno Etienne.
Puis un ami m’a offert « Les chants d’Orphée » – musique et poésie – remarquable .
Votre revue contribue à nous tenir debout et nourrit les passeurs dont je fais partie, puisque j’anime des ateliers de lecture critique à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Edwige Martin, animatrice culturelle.
***
Notre soutien à la revue va évidemment de soi. De par sa qualité, la profondeur de ses analyses, du choix pertinent des sujets….et puis..c’est le seul du genre et de cette qualité qui parle avec talent de la Méditerranée telle qu’on l’aime.
Jean-Claude Tourret Délégué Général Institut de la Méditerranée
***
Bonjour, je suis abasourdi, consterné, blessé par cette information.
Actuellement hospitalisé depuis près de deux mois je n’ai pas vu passer cette ignominie . Mais la Région ne s’en tirera pas à si bon compte et toujours les lâchetés et les abandons se payent .Toute l’histoire de la Méditerranée parlent de ce combat pour éclairer et rapprocher les deux rives , et rassembler ce qui est épars comme l’aurait dit Bruno Etienne . Je propose que nous interpellions tous et personnellement ( beaucoup d’entre nous le connaissent plus ou moins bien ) publiquement s’il le faut le Président Vauzelle . Miche Vauzelle est un homme cultivé , ce qui est assez rare chez nos politiques au Sud tout particulièrement et les enjeux méditerranéens sont une des constantes de ces « combats » culturels aussi depuis son passage à la présidence de la commission d es Affaires étrangères au Parlement.
En tout état de cause rien ne peut et surtout pas à l’aune de l’actualité justifier ce désengagement où alors il y a des griefs et des reproches auxquels cas que l’on nous disent clairement où nos amis ont fautés !
Enseignant en Politiques Culturelles à l’Université Paul CEZANNE , ancien attaché Culturel en Italie , puis en Yougoslavie jusqu’en 1989 et fidèle lecteur depuis le premier numéro de la revue je suis aussi Président bénévole de la Fondation Abbé Pierre pour la Région PACA et je dis : NE LÄCHONS RIEN .
S’il faut s’organiser et résister à la mort prévisible de la Revue alors je suis disponible . Fatemi sapere …. Amitiés Méditerranéennes et indignées !
Jean Pierre Lanfrey
***
Les temps sont durs – et culture ni pensée ne sont des fonctions régaliennes. De là à en déduire qu’elles ne sont pas des ferments poli-tiques, qu’elles ne constituent pas le ciment de la construction de la cité et qu’elles ne battent pas comme le cœur de la chose publique – gageons que personne ne l’osera prétendre. L’intérêt d’une revue où se côtoient une pensée experte sur le monde méditerranéen (numéro 29 : Istanbul), un panorama des enjeux de la vie contemporaine (numéro 30 : de l’humain), ou une fenêtre de respiration sur le monde tel qu’il s’affole (numéro 24 : le mépris) – peut se défendre, assurément. La pertinence d’une revue baptisée « Pensée de Midi » ? Elle semble si démontrée par les actualités et les reconfiguration du monde du XXIè siècle – qu’il suffit de lire sa lettre ouverte, amer épitaphe après la cérémonie de son 10ème anniversaire, pour s’en convaincre. Mais le coût d’une telle revue était rédhibitoire. Car même les choses les plus utiles et les moins mesurables – ont un coût. Nous ne pouvons que regretter que la nécessaire réforme de l’administration française ne sache se faire que dans la coupe, qu’à coups de serpe. Et comme un écho lointain, qui n’a rien à voir, mais qui pousse la même plainte – l’on apprend que le portail des archives des revues en Sciences Humaines, Persée, ne sait plus comment il va se survivre…
Pascal Krajewski
***
Nous partageons beaucoup avec La pensée de midi : réflexions, inspirations, idées, ouverture sur la Méditerranée, et la musique. J’espère que la revue va trouver les moyens de continuer à vivre, à paraître, et à nous alimenter.
Marie José JUSTAMOND Directrice
Les SUDS, à ARLES http://www.suds-arles.com
***
Qui ?
Après 10 ans de culture intense, de soins, et de croisements rares, qui peut se permettre de balancer à la méditerranée, les fruits si attendus de la Pensée de Midi. Qui ? A quel genre humain appartient l’ordonnateur de ce geste ?
Rebondir
N’y a-t-il pas suffisamment autour de la Méditerranée et pendant les Journées d’Averroès de forces éclairées et solidaires, pour faire rebondir la poursuite de la Pensée de Midi.
Je le crois.
Luc Guiol et Nisou Costa
***
Je suis indignée et inquiète de la tournure que prennent les événements dans notre pays. Je soutiens bien entendu La Pensée de midi dont la qualité et l’exigence ne sont plus à démontrer. Elle nous est essentielle parce qu’elle élabore un travail de réflexion et de mises en perspectives qui nous est indispensable.
Avec vous, de tout coeur,
Angèle Paoli/Terres de femmes
***
La Convention Citoyenne déplore la décision de retrait de l’aide du conseil régional. Nous appellons Michel Vauzelle à revenir sur cette mesure incompréhensible. Les pauvres explications données renvoient à une conception lamentable de l’action politique qu’on peut résumer par le refrain « parlez moi d’moi, ykca qui m’interesse… ».
Philippe San Marco.
***
Bonjour
Vos messages inquiètent pour l’avenir de la littérarure et du partage d’idées à Marseille. Espérant que vous trouverez la meilleure forme pour continuer d’être présentes, informez-nous de la suite, merci
Y a-t-il un réseau de lieux semblables à la Pensée de Midi qui pourrait vous soutenir en France ?
Cordialement Joël Laplane Luthier en guitares, Maître d’Art www.joel-laplane.com
***
Je soutiens et fais suivre auprès de mes amis. Cet assaut aveugle contre toutes les formes d’expressions éclairées de l’esprit démocratique non soumis à la médiocrité du marché, dénote surtout l’impuissance d’un système intolérant en fin de parcours et qui n’a plus guère que les vieux réflexes ignobles de la censure (inavouée, dans ce cas) et de la répression pour se donner l’illusion de vaincre et de perdurer envers et contre tout.
Que vive longtemps encore « La pensée de midi » !
André Chenet
http://poesiedanger.blogspot.com/
***
Ainsi je découvre, avec l’aide de Nathalie Riera les basses manoeuvres d’une région qui ne sait, décidément, tout en se répandant médiatiquement dans le contexte de Marseille, ville de culture européenne 2013, que se saborder culturellement. Hélas, ce que vous vivez désormais, l’arrière-pays en a déjà vécu les prémisses de longue date. On le sait, les politiques de tous bords n’envisagent point une culture libre dans sa diversité mais un monologue sur une culture réduite à son spectacle, une culture dévoyée , détournée de son sens réel, médiatiquement circoncise à devenir un instrument d’asservissement. En ces temps où nos amis, tunisiens, égyptiens mais aussi algériens, lybiens, marocains, nous montrent comment au contraire, la culture enrichie de sa diversité est un outil au service de leur libération des jougs imposés avec l’appui de notre pays, il est particulièrement grossier que notre région en soit à ce stade d’aveuglement institutionnel. Vous avez donc tout mon soutien et je me permet de reprendre votre appel sur mon blog : www.atelierdupoete.unblog.fr
Xavier Lainé, Manosque, écrivain.
***
Rien ne nous empêchera de penser.
Mais élaborer une pensée, diffuser la pensée, échanger des pensées, inscrire des pensées, est bien là le lieu d’une revue, et le travail de La pensée de midi. Travail qui se développe dans la durée, et nous concerne, nous méditerranéens de toutes les rives, afin de nous entendre, nous comprendre, nous entretenir, converser, et peut-être renverser.
Ne l’oublions pas !
Pour que la Pensée demeure et que les Lumières soient.
A vous,
Colette Tron Critique et directrice d’Alphabetville www.alphabetville.org
***
La Pensée de midi, la Revue indispensable dans les mises en perspectives de nos travaux Sud-Nord. La Revue dont nous avons besoin pour les siècles à venir. Nous sommes et serons avec vous pour soutenir sa présence vivante parmi nous.
Guillemette GROBON Compagnie Gertrude II Directrice artistique, metteure en scène www.gertrude.asso.fr
***
Bonjour,
Je tiens à manifester mon soutien pour la revue « la pensée de midi », j’ai entendu l’information ce 10 mars sur les matins de France Culture, sur le retrait financier de la Région PACA.
Je serai attentive à toute action que vous mettrez en place en tant que citoyenne vivant en région PACA.
Hélène FROMENT JACQUET
***
Je souhaite placer ce message sous le signe de l’espoir. Celui d’une poursuite de l’espace de la réflexion, du partage et de cette pensée de midi qui est si précieuse pour chacun(e) d’entre nous. Au moment où sur l’autre rive de la Méditerranée les paroles de liberté, les espaces de débats et l’enthousiasme fourmillent, je formule le voeu que votre revue continue à apporter un véritable endroit pour la pensée en Méditerranée, dans ce moment historique où les échanges fertiles entre les deux rives sont plus que jamais une nécessité.
Nadia Bendjilali, journaliste
***
J’apprends avec stupéfaction la décision de la Région Paca de supprimer les subventions qu’elle attribue à La pensée de midi depuis dix ans. En tant qu’épouse de l’écrivain Jean-Claude Izzo qui a participé à la naissance de la revue, j’en suis particulièrement choquée. En tant qu’ancienne collaboratrice de La pensée de midi, aussi. Supprimer l’aide à une revue qui participe largement depuis toutes ces années au rayonnement culturel de Marseille, de la Région, reconnue nationalement et internationalement, qui diffuse, explique, analyse les réalités des deux rives de la Méditerranée, qui fait se rencontrer des acteurs intellectuels, culturels, politiques, sociaux, et ce à la veille de Marseille Capitale Européenne de la Culture est totalement scandaleux. Avec la disparition de La pensée de midi, c’est tout un pan de la culture qui disparaît. J’espère de tout coeur que la Région reviendra sur sa position et que cette belle aventure, intelligente, sensible, ouverte et courageuse, pourra continuer. Avec tout mon soutien.
Catherine Izzo, auteur-photographe
***
Chers collègues de la Pensée du midi,
Je m’indigne et vous encourage dans votre combat. Je ne puis faire beaucoup en tant que belge mais je me joins à vous en pensée.
Cette revue est une merveille et me parait avoir une place unique sur la scène littéraire. Je l’ai beaucoup lue (après y avoir écrit, sous la direction de Mohamed kacimi). Elle me semble apporter un éclairage très subtil et judicieux sur la réalité artistique et plus spécifiquement littéraire dans le monde arabe et médtiterranéen contemporain, appelant à intervenir des artistes qui, même s’ils ne sont pas les plus en vue dans les media de masse, jouent un rôle certain dans leurs sphères culturelles respectives et seront certainement amenés à marquer culturellement cette génération.
Bien à vous
Anne Bourlond
***
Bonjour Encore étudiante, j’ai acheté le 1er N° de la revue lors d’un passage à Marseille. Puis je me suis abonnée compte tenu de la qualité, la rigueur apportée à chaque thème. Je vis en grande partie de l’autre côté de la Méditerrannée et ne peut que soutenir une revue qui se tourne vers l’autre rive, sur les pas de René Char.
Karine Grand
***
Lecteur depuis le premier numéro de votre revue, je déplore bien évidemment cette coupe dans les subventions. En tant que chanteur-récitant, je suis prêt à venir présenter gratuitement au profit de votre revue, mon spectacle intitulé « Méditerranée, la parole et le chant » dont le programme se trouve sur mon site internet. Courage à vous et bien cordialement.
Jacques Ibanès http://perso.orange.fr/ibanes/
***
A l’heure où Marseille s’enorgueillit de devenir capitale européenne -méditerranéenne ?- de la culture et met en place les ambitieux équipements culturels que seront le Mucem ou le CRM, ce serait une sinistre farce de voir disparaître ‘’ la pensée de Midi ‘’ qui, au-delà de l’héritage de revues littéraires comme les Cahiers du Sud ou ‘’Afrique ‘’, interroge la complexité du monde méditerranéen pour mieux créer liens et passerelles entre les deux rives .Vite ! une pétition que nous serons nombreux à signer et à faire circuler !
Marie-Christine Hélias Sarré Responsable documentaire Ina Méditerranée
***
Bonjour Je viens d’apprendre que la Revue la Pensée du Midi avait perdu le soutien de la région Paca et j’en reste sans voix !!! Pour moi, la Pensée du Midi, est l’exemple parfait d’une revue qui sait faire partager un vrai savoir avec un public plus large, qui fait vraiment office de passeur entre les cultures en témoignant de la richesse littéraire et créative de toute la zone méditerranéenne, qui montre depuis longtemps la créativité des pays arabes etc.. plusieurs numéros restent des anthologies incontournables. oui je reste sans voix devant une telle démission de la région et j espère vraiment que La Pensée du Midi pourra se maintenir dans sa créativité et sa liberté !! Très amicalement
Catherine Miller. Directrice de recherche au CNRS
***
BIEN FAIT !
Je suis au regret de vous le dire comme je le pense… Si vous êtes menacés, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-mêmes. Oser associer deux termes comme « pensée » et « midi » c’est en soi une hérésie. Et certains de nos élus, qui n’en génèrent pas forcément (… de la pensée), ne s’y sont pas trompés. Ils n’allaient tout de même pas mettre en péril leur budget –car c’est bien du leur dont il est question- pour une revue qui ne s’intéresse ni aux concentrations de majorettes, ni aux concours de trampoline, encore moins au devenir de l’OM. Une revue qui n’a pas la politesse du ventre en offrant au plus brillant de ces élus de bavouiller, en page 3, un bel « édito » sur lequel il pourrait épingler sa photo de premier communiant victime des troisièmes mi-temps de chasse et des banquets de vrais amis… qui lui tiennent lieu de plate forme intellectuelle et politique. Quant au Midi… Le vôtre ne reflète pas celui, essentiel, du terroir et des traditions. C’est à peine si on y retrouve, en lieux, références, signatures, modèles ou témoins, quelques européens bien de chez nous. Un Midi dans lequel s’invitent la Turquie ou le Maghreb… Est-ce encore un de ces beaux territoires chers à Mistral ou à Daudet-le-Léon. C’est bien fait pour vous d’avoir aidé, en cette année 2013 de la culture, à la pleine découverte des castrateurs de l’esprit, ces écornifleurs de la culture qui ont encore tant de mal à déchiffrer les bulles des bandes dessinées. Ces Vaugelas (juré ! ça n’est pas une insulte…) qui font place nette de leur bedon et de leurs certitudes. Comme le disait si bien Camus, à propos de politique : « La bêtise insiste toujours ! » Merci à vous, Méditerranéens au cœur fier… Vous, les petits gars de la Marine !
José Lenzini
***
Achour Ouamara (Revue Ecarts d’identité) tient à apporter son soutien à la « Pensée de Midi » et rappelle combien elle est indispensable dans le paysage culturel d’aujourd’hui. Cordialement
================================== Revue Ecarts d’Identité www.ecarts-identite.org
***
C’est bien sûr avec plein d’espoir que j’adresse ce message de soutien à toute l’équipe de La pensée de midi. Je pensais justement à vous après avoir vu quelques extraits du débat Alaa Al Aswany/Ahmed Chafiq sur la chaîne égyptienne OTV…
Je souhaite de tout cœur que La pensée de midi ne soit pas qu’un beau souvenir et qu’elle continue à vivre encore longtemps.
Toutes mes pensées du nord pour des temps plus sereins.
Lucie G.
***
Ayant été à l’origine du partenariat entre la Région et la Pensée de Midi au Festival d’Avignon, auquel votre lettre ouverte à la Région fait référence, je veux exprimer mon étonnement et ma réprobation devant le retrait de la subvention régionale à la Pensée de Midi. Mon soutien vous est acquis et au-delà mon action quotidienne d’élu. Je suis intervenu lors de la dernière séance plénière du Conseil Régional pour dire mes inquiétudes vis-à-vis de la politique régionale actuellement conduite en matière culturelle faisant explicitement référence, entre autre, à la suppression de l’aide régionale à votre revue. Je continuerai d’agir avec mon groupe du Front de Gauche pour que notre majorité régionale se ressaisisse sur cette question. J’ai rappelé lors de cette intervention que face à la violence des attaques de la droite contre l’art et la culture et face aux résurgences du populisme et des monstres du passé, la culture était pour la gauche, la condition de la politique, surtout quand celle-ci se donne pour ambition l’émancipation humaine et le dépassement de toutes les formes de domination et d’aliénation. La culture n’est pas un secteur parmi d’autre de l’action publique c’est ce qui en donne le sens. La crise de la politique est d’abord éthique et culturelle. Retrouver les chemins de la citoyenneté nécessite d’emprunter ceux de l’utopie. Merci aux femmes et aux hommes du Sud de la méditerranée de nous le rappeler.
Alain HAYOT Sociologue et Conseiller Régional Ancien Vice-Président à la culture de la Région PACA Président de la commission de l’aménagement du territoire Délégué national du PCF à la culture
***
Bonjour,
Je souhaite, par ces quelques mots, apporter tout mon soutien à la Pensée de Midi qui nous est très utile par ces temps où le respect et la tolérence sont indéniablement des valeurs à véhiculer et promouvoir, comme devant faire l’objet d’un apprentissage régulier, auquel participe la revue.
Bon courage pour la suite en espérant lire régulièrement et pendant longtemps votre revue.
Shanti Kaiser
***
De tout coeur avec la revue, pour qu’elle puisse continuer sa traversée, Alain Paire www.galerie-alain-paire.com
***
Pourquoi ne pas 1) lancer une pétition ? 2) ouvrir une souscription ?
une amie de votre revue
Florence Dupont Université Paris Diderot Les Grands Moulins
***
Chers Amis, je suis avec appréhension votre aventure. Et je me trouve tout à fait d’accord avec votre interprétation « politique » de l’histoire. Ma solidarité de directeur d’une revue culturelle italienne est complète et absolue. La « dérive » fasciste, et donc anti-culturelle par excellence, qui touche l’Italie et la France dans cette période, voudrait nous voir mourir après une longue agonie. Ce que je peux vous dire c’est qu’il faut ABSOLUMENT RESISTER ! Lutter jusqu’au bout. C’est bien pour ça — pour défendre lea valeurs de la libre circulations des idées — que des revues comme les notres existent. Lettera Internazionale (avec beaucoup de revues italiennes de culture) ont été abandonnées depuis longtemps des institutions italiennes. Et pourtant nous luttons chaque jour pour survivre : pour conserver au moins la liberté de mourir quand NOUS voulons ! Je vous embrasse,
Biancamaria Bruno Editor-in-Chief Lettera Internazionale Italian Edition www.letterainternazionale.it
***
Bonjour à la vaillante équipe,
C’est terrible l’évolution de notre société ‘marchandisée’. Aujourd’hui, vous (et d’autres)
Vous verrez que d’ici 3 ans, le budget de la culture, toutes instances confondues, aura fondu de 50%. Le spectacle vivant, à la trappe ; une partie des musées, privatisée etc. puisqu’il n’y a pas de répondant de la part de la société civile, ethno-centrée, individualiste, vieillissane, apeurée, surprotéïnée, cholestérolisée, surmédicamentée ; majoritairement sans conscience politique,… J’arrête là ce triste constat.
S’indigner ne suffit pas ; ne suffit plus. Entrer en résistance.
Je ne puis que vous souhaiter bon courage, De tout mon cœur.
Le citoyen Jean-marie Legros Photographe indépendant
***
Pour qui de droit :
La Pensée de Midi est essentielle à notre culture, donc à l’intérêt de tous, dans la région comme ailleurs.
La très haute réputation devenue internationale de La Pensée de Midi en faisait un point de respect pour la ville de Marseille et pour toute la région. Toute l’équipe a fait un admirable travail de générosité culturelle, de qualité de contenu hors-paire pendant des années.
Jean Claude Izzo n’est plus des nôtres : que ma voix de la même génération soit elle aussi porteuse de mon soutien inconditionnel pour l’admirable travail effectué par toute l’équipe depuis des années : et j’ose croire que cette décision va être changée et que la Revue va renaître : quand une telle Revue risque de disparaitre , c’est une partie de l’âme d’une ville , d’une région, d ’un pays, qui est en danger de disparaitre !
Bernard Plossu , auteur photographe.
***
Produire de la pensée sans restreindre les registres d’interventions, les sensibilités idéologiques et esthétiques, solliciter des philosophes, des sociologues, des écrivains conscients des enjeux d’un monde bouleversé… « La pensée de midi » s’est imposée comme l’une des revues les plus riches de sens dans le dispositif éditorial de notre pays. J’ai eu l’occasion, dans un numéro de la revue « artpress », de dire tout le bien que je pensais de cette revue. Je renouvelle aujourd’hui mon soutien total à son comité de rédaction.
Pascal Boulanger écrivain
***
Depuis toutes ces années, comme beaucoup j’ai découvert et appris, réfléchi avec votre revue. Une aventure éditoriale nécessaire dans le monde où les espaces d’écriture, de réflexions réunissant des auteurs d’horizons divers en Méditerranée et au-delà ne sont pas si nombreux. Soyez assuré de mon soutien
Hélène Bouyé Journaliste
***
Très peu de revues, intégrant littératures et débats d’idées, encouragent le lecteur à une vision moins synthétique, mais réellement plus rassemblée sur son propre motif, soucieuse du détail et de la réflexion, en même temps que très attachée à la Méditerranée, et non sans cette ultime obstination – comme le rappelle son rédacteur en chef Thierry Fabre, et en référence à son ami Emile Temime : « donner au rêve méditerranéen un peu plus que l’étoffe du songe ».
Il y a l’irréparable, mais il y a aussi l’impardonnable ! L’arrêt de La Pensée de Midi n’est autre que le mauvais signe d’une époque résolue à démolir, réduire, soustraire, jusqu’à l’extinction totale ! Procédé monstrueux qui finit, hélas, par se répéter, et réduire ainsi le paysage des arts et de la culture à l’inculture.
A toute l’équipe de La Pensée de Midi, j’adresse mon chaleureux soutien et ma certitude que votre décision sera la meilleure et apportera à vos projets futurs toute l’envergure nécessaire.
Les chiens peuvent continuer à aboyer, rien ne sert de passer son temps à lancer des pierres ! (un vieux proverbe turc remanié à ma façon).
Nathalie Riera http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com
***
Je suis indigné ! Ferez-vous circuler une pétition ?
avec vous de tout coeur,
http://www.sitaudis.fr
Pierre Le Pillouër
***
Alors que le versant sud de la Méditerranée brûle d’un désir de parole, de liberté, de révolution, c’est le moment que choisi la région Paca pour éteindre les feux de la Pensée de Midi. Certains coupent la parole, la Région préfère décapiter la Pensée…. De tout coeur avec vous.
Mohamed Kacimi. Ecrivain, dramaturge.
***
J’ai entendu parler de l’arrêt de la subvention de la région PACA pour la Pensée de midi. Je viens justement de commander il y a quelques mois le n°12 de votre revue consacrée à L’Egypte. Pas pour l’immeuble Yaqoubian que j’avais déjà lu mais par curiosité pour d’autres auteurs moins connus et non encore traduits. Même pour moi qui ait vécu en Egypte plusieurs années et qui ai lu la plupart des romans des auteurs égyptiens traduits en français (et en anglais), même 7 ans après, je me suis délectée de ce numéro. Il est sur ma table de nuit, et l’est resté pendant les manifestations de la place Tahrir et la chute du régime. L’annonce de la mise en danger de cette revue m’attriste beaucoup. Les récents événements politiques, les révolutions pacifiques et courageuses, en Tunisie et en Egypte contribuent à changer la perception des peuples et de la culture des pays du sud de la Méditerranée. Cet autre regard vous l’offrez depuis plusieurs années. La Pensée de midi fut un canal alternatif, une respiration pour écrivains et lecteurs de part et d’autre de la Méditerranée. A l’heure ou la diplomatie peut seulement prendre le train en marche, il serait illogique que la région PACA qui a soutenu cette revue depuis le début fasse marche arrière. Illogique et regrettable. Pensées amicales de Rome
Stéphanie Wenger journaliste
***
En ces temps de révolutions dans le monde arabe, on aurait pu croire qu’un soutien chaleureux allait accompagner ce lent et difficile mouvement vers la démocratie. Mais on ne sait ici que répondre encore et toujours par le mépris et la peur de l’autre. Tout cela masque mal la « benalisation » rampante de nos vieilles, trop vieilles démocraties. Tout doit être sacrifié sur l’autel de l’économie, des rigueurs budgétaires et de l’appétit vorace des actionnaires. Tout y compris la puissance publique, tout y compris le plus précieux : la culture et l’éducation. Une revue est bien peu de choses, mais quand disparaitront tous ces « bien peu de choses » que sont les oeuvres de l’esprit, on s’apercevra peut-être trop tard que la barbarie est de retour. Alors, espérons que nos amis du Maghreb seront là pour nous épauler ! J’adresse tout mon soutien à La pensée de midi qui tente de construire de beaux liens autour de la méditerrannée.
Véronique Verdier, philosophe
***
Je ne sais pas si mon humble contribution peut compter mais je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense. Je crois que la disparition de La Pensée de midi serait une grande perte pour tout le monde. Pour nous les « étrangers » francophiles et francophones qui avions trouvé dans cette revue une tribune pour nous exprimer de façon intelligente et si j’ose dire intellectuelle dans le noble sens du terme. L’échange dans le respect et l’amitié a été la ligne conductrice de cette revue et les collaboratrices et collaborateurs que j’ai eu la chance de connaître ont servi de façon humaine et professionnelle ce but. De tout mon coeur je souhaite que La Pensée de midi continue à « penser l’autre » et à refléter généreusement la « pensée de l’autre ».
Je suis prête à signer une pétition pour protester contre cette décision maladroite Amitié, courage et vive l’intelligence humaine
Azita Hempartian Professeur de littérature, traductrice
***
Bonjour,
J’ai été pendant longtemps photographe reporter à la ville de Vénissieux (banlieue de Lyon) où pendant plusieurs années nous avons fait vivre une association inspirée de votre exemple. Je tire de mon expérience de la banlieue, la conviction que le monde actuel a besoin de l’esprit des rencontres d’Averroes et de la pensée de midi (la connaissance, l’échange, le partage).
Josette VIAL
****
Bon courage, avec vous ! si besoin d’une participation amicale à une soirée de soutien, volontiers.
Jan-Mari Carlotti compositeur, chanteur
***
Comment vous soutenir ?
Je suis avec vous.
Avec la pensée en tête et l’espoir au coeur
Sylvie Aniorte-Paz
***
A l’étonnement, l’incompréhension, la révolte a succédé l’indignation !
Quoi ? Aurait-on oublié que c’est notre bon Marcel Pagnol qui a fondé en 1914 la revue Fortunio, devenue en 1925 les Cahiers du Sud à Mar-seille, dont La pensée de midi se réclame ?
Foyer de culture, certes, mais avant tout lieu de fermentation de la pensée où les poètes trempèrent leur plume – Henri Michaux, Supervielle, Eluard, Vitrac, Antonin Artaud ou encore Benjamin Péret – au grand scandale de la société bien pensante de l’époque, en explorant les contrées inconnues de la poésie et en reliant les philosophies de l’islam à l’occident.
Car c’est bien là que le bât blesse !
Pendant la deuxième guerre mondiale, l’intelligentia se réfugia au sud de la France pour fuir l’occupation allemande ; c’est ainsi que nos maîtres à penser se côtoyèrent – Simone Weil sous le pseudonyme d’Emilie Novia, Robert Desnos, André Breton et Saint-John Perse – dont le point commun est l’ouverture au monde, à l’autre dans sa différence.
La pensée de midi, créée en 2000 dans le lieu porteur s’il en est d’Actes Sud en Arles, maison d’édition qui se consacrait depuis plusieurs décennies à la découverte et révélation d’écrivains étrangers grâce à l’ouverture d’esprit de son fondateur Hubert Nyssen, se donna pour tâche de jeter un pont entre les rives de la Provence occitane et les rives maghrebines , considérant la Méditerranée comme un lieu de suture des cultures et non pas comme une frontière. C’est en effet dans le sillage de Bruno Etienne, l’un des fondateurs de La pensée de midi, que la revue prit son envol vers le grand large, tout en restant fidèle à l’héritage provençal et andalou ; puis tout le pourtour de la Méditerranée, d’un versant à l’autre, offrit ses richesses à la réflexion constructive et nourricière.
Oui, pendant ces dix années écoulées, Thierry Fabre, rédacteur en chef de la revue, et son équipe, n’ont cessé de nous régaler en nous révélant des auteurs dont la pensée diffère de la nôtre, nous ouvrant à une autre façon de voir le monde, en animant et élevant des débats culturels autour d’une publication en librairie, tissant ainsi des liens entre toutes les villes des Bouches-du-Rhône dans le respect de l’altérité.
Ainsi, les Rencontres d’Averroès au théâtre de la Criée à Marseille sont-elles nées elles aussi de la nécessité impérieuse de faire découvrir, donc de s’ouvrir à, et d’aimer, d’autres cultures que la nôtre qui ne saurait s’arroger l’apanage de l’unique façon de penser ! Mais voilà, c’en est trop : Averroès est le plus célèbre des savants arabes du XIIème siècle, pourtant nourri de tradition grecque, d’Aristote en particulier.
Alors, que reproche-t-on à La pensée de midi à l’heure où le monde arabe se réveille en reprenant la parole et où le Front national menace à nouveau de répondre à la peur d’une invasion arabe ? d’avoir été le précurseur de l’ouverture à autrui ? de la tolérance ? du respect ? Alors, qui portera le flambeau de l’écriture aux manifestations de « Marseille 2013, capitale de la culture », la poésie en ayant été écartée d’un revers de mains, n’y ayant droit de cité, comme accessoire ? Alors, qui réfléchira sur la fonction de l’art et sa nécessité salvatrice dans notre civilisation vouée à la matière ? et qu’appelle-t-on la culture aujourd’hui ?
Mais nous l’affirmons, La pensée de midi renaîtra régénérée de ses cendres et son frêle esquif traversera derechef les eaux du grand large !
Gabrielle Clerc Docteur ès Lettres Présidente fondatrice d’Arles, Terre de Poésie
***
Je m’indigne, profondement, sentant que « La Pensee de Midi » pourrait disparaitre.
Predrag Matvejevitch, l’auteur du Bréviaire Mediterranéen
***
Chers amis de La pensée de midi, J’ai reçu cette malheureuse annonce de la disparition imminente de votre revue que nous connaissons et dont nous connaissons beaucoup de celles et ceux qui en ont été les concepteurs et les premiers porteurs. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises, ici et là, dans les bords de notre mer, dans des moments heureux et parfois aussi difficiles. Nous avons échangé, partagé nos pensées et nos écrits. Nous vous avons accueilli comme vous l’avez fait pour nous avec beaucoup de générosité et de sollicitude. Le fait de cesser de paraître sera pour nous comme un deuil difficile à admettre tant nous avions pris l’habitude de vous croiser dans cette terre dont nous creusions quelques sillons que nous avons la faiblesse de continuer à croire qu’ils sont fertiles. Vous resterez pour nous et pour la revue NAQD une semence fertile qui a déjà essaimé sur toutes nos rives. A très bientôt de vous retrouver dans de nouvelles aventures éditoriales ;
Daho Djerbal Directeur de la revue NAQD
***
J’espère que votre revue pourra continuer à paraitre et contribuer à développer les échanges transméditerranéens que les récents évènements rendent particulièrement nécessaires.
Marie-Amélie Beri sous l’olivier… exactement
***
Marseillaise depuis longtemps « émigrée » ailleurs, en partie pour un certain cloisonnement du milieu culturel marseillais, j’ai toujours considéré la Pensée de midi comme une des perles culturelles de cette ville, une des images de son ouverture sur le monde. Quand le monde politique local se repaît de sa médiocrité la pensée semble encore exister, parce qu’incarnée dans le travail de l’équipe de la revue. Elle contribue aussi à faire connaître les penseurs, écrivains et artistes qui sont pourtant si nombreux dans la région. A l’étranger et autour de la Méditerranée, la Pensée a toujours été une grande ambassadrice de la région. Que le petit monde politique marseillais arrête les subventions à un tel projet me conforte dans mon idée de départ et excusez la vulgarité : la Pensée de Midi c’était donc des perles pour les cochons.
Catherine Cornet Journaliste, Rome
***
Il n’est pas possible de mettre fin à cette publication ! il faut se mobiliser et ouvrir une large souscription pour conserver cet outil de culture Sud . Bon courage
Marc Pouzet
***
Chacun des numéros de La pensée de midi est un moment de bonheur, un appel à penser hors des idées simplistes et populistes, une bouffée d’intelligence qui ouvre l’esprit, lui fait voir toutes les similitudes qui unissent nos peuples sur les rives de la Méditerranée. Comment imaginer que cette revue et les rencontres et débats qu’elle organise n’existent plus ? Même si mon activité m’a conduit loin du sud, vous avez mon soutien.
Isabelle Wesselingh, journaliste.
***
J’apprécie « La Pensée de Midi et souhaite qu’elle puisse continuer son activité.
Colette Guirard
***
françoise rohmer artiste peintre je travaille sur de nombreux textes j’apprecie LA PENSEE DU MIDI ET JE SOUTIENS TOTALEMENT
***
Marseille, le 11 février 2011
MENACES SUR L’AVENIR DE LA REVUE
A l’heure où Marseille Provence 2013, qui a choisi Albert Camus comme figure de référence, s’apprête à devenir capitale européenne de la culture, on apprend que la Région PACA a décidé de retirer son soutien à la revue La pensée de midi, qui doit son nom et son inspiration à Albert Camus.
Ce désengagement voue La pensée de midi à une disparition imminente. Lieu de pensée collective, cette revue littéraire et de débats d’idées, publiée depuis 10 ans chez Actes Sud, a été à l’origine de nombreuses découvertes dont celle de l’immense écrivain Alaa al-Aswani (l’auteur de L’immeuble Yacoubian) dans un numéro entièrement consacré à la littérature égyptienne (2004). Au fil de ses dix ans et de 31 numéros, La pensée de midi a abordé la plupart des phénomènes culturels, artistiques, politiques et de société qui traversent le monde méditerranéen, annonçant et analysant, en filigrane, les événements qui agitent notre actualité.
A l’heure où la Méditerranée est en pleine effervescence politique et culturelle, il est pour le moins surprenant, choquant et incohérent de faire disparaître une revue telle que La pensée de midi.
La Région PACA, qui se dit volontiers attachée aux valeurs de la pensée et de la Méditerranée, peut-elle être sciemment responsable de la dissolution de ce laboratoire d’idées, d’écriture et de création ? Une telle décision, si elle se confirmait, paraîtrait incompréhensible, à la fois arbitraire et indigne.
Indignons-nous !
Le comité de rédaction
Cette situation a été présentée sur France Inter vendredi 11 février 2011 à 18h50.
QuickTime – 1.2 Mo
France Inter
Elle a été relayée par le site Rue89, le blog de La Provence., le site Musiques du monde, le site du Magazine littéraire, le site Marsactu
Elle a été présentée sur le journal télévisé de France 3 ce soir, lundi 14 février 2011, à 19h.
****
NUMÉRO SPÉCIAL POUR LES 10 ANS DE LA PENSÉE DE MIDI
Histoires d’un 20 janvier. Récits La pensée de midi, n°31 (Actes Sud, mai 2010, 18,50€) – ISBN 978-2-7427-9098-2
Pour les 10 ans de La pensée de midi !
Ce numéro a été coordonné par Thierry Fabre, essayiste, rédacteur en chef de La pensée de midi et concepteur des Rencontres d’Averroès et Renaud Ego, auteur de récits, de poèmes et d’essais sur l’art et la littérature.
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE
Avec des textes de Vladimir Arsenijevic, Mustapha Benfodil, Velibor Colic, Dominique Eddé, Renaud Ego, Thierry Fabre, Alaa Khaled, Driss Ksikes, Maurizio Maggiani, Yossi Sucary, Hyam Yared, Iban Zaldua et Fawzia Zouari.
“Histoires d’un 20 janvier ”, ou comment partager un même ordre du temps autour de la Méditerranée ? Onze écrivains : Vladimir Arsenijević, Mustapha Benfodil, Velibor Čolić, Dominique Eddé, Alaa Khaled, Driss Ksikes, Maurizio Maggiani, Yossi Sucary, Hyam Yared, Iban Zaldua et Fawzia Zouari, nous racontent un même jour dans la multiplicité de ses avènements. Chacun suit son rythme, épouse son imaginaire, dessine la courbe de vie qui est la sienne et nous donne à lire, par le récit, l’essai ou la fiction, ce jour commun, choisi arbitrairement, qui à la fois nous rassemble et nous divise. Avec ces « histoires d’un 20 janvier », la revue La pensée de midi marque ses dix ans d’existence. Dix ans passés à la recherche d’un monde de significations communes, d’une rive à l’autre de la Méditerranée. Dix ans 2000/2010- d’un XXIème siècle commencé dans le bruit et la fureur d’un 11 septembre, d’un XXIème siècle qui a assisté au basculement du monde, du communisme à l’islamisme, d’un XXIème que chacun devine incertain et pour lequel nous maintenons un principe espérance… 10 ans de présence, avec René Char et Albert Camus comme alliés substantiels : « Revenir de tout l’avenir au présent et le garnir de son espoir même jamais réalisé. » C’est ce que l’un écrivait à l’autre, qui reste pour nous d’une vivante actualité, au printemps de l’année 2010.
THIERRY FABRE
Rédacteur en chef de La pensée de midi
Consultez le sommaire du numéro en cliquant ICI
PDF – 1.8 Mo
Vous pouvez consulter l’intégralité de la revue de presse du numéro des 10 ans de La pensée de midi en téléchargeant le document pdf ci-contre.
REVUE DE PRESSE
Lire la recension de ce numéro par Vincent Duclert, dans le dernier numéro de La Recherche en cliquant ICI
En voici un extrait : « La pensée de midi, revue littéraire et de débats d’idées, éditée par Actes Sud, fondée en 2000 par plusieurs intellectuels et écrivains de la Méditerranée, au nombre desquels Thierry Fabre, Jean-Claude Izzo, Bernard Millet…, fête sa dixième année d’existence ce mois-ci. (…) La pensée de midi affirme ainsi résolument sa vocation de pont entre les rives de la Méditerranée, mais aussi entre les rives de la littérature et des sciences sociales, entre les rives de l’esthétique et de la politique. »
Lire la recension du numéro 31 de La pensée de midi par Jean-Christophe Ploquin dans le journal la Croix du 21 mai 2010, dont voici un extrait : « Patiemment, cette revue littéraire et de débats d’idées, enracinée en Provence, tisse son réseau sur les différentes rives de la Méditerranée. (…) De Tel-Aviv ou de Rabat, des Cinque Terre italiennes ou de Beyrouth sont ainsi parvenus des récits évoquant la mort prochaine d’un père, le rite perpétué de la pêche aux harengs, la quête des racines… (…)Touche-à-tout, ce numéro 31 offre aussi une anthologie de la décennie en 12 romans, essais ou recueil de poèmes, quelques analyses géopolitiques, des ouvertures sur la musique, le cinéma (Fatih Akin), le land art (Giuseppe Penone) et la cuisine (…). »
Consultez Le Magazine Littéraire n°498 (juin 2010), un numéro spécial consacré aux écrivains de la Méditerranée… Alexis Brocas y dépeint une chronique des 10 ans de la revue sous le titre « Les dix ans d’une Pensée vive à Marseille » (page 19)… Son article Le partage de midi (pp 18-23) donne la parole, entre autres, à Thierry Fabre.
En voici un extrait : « (…) Publiée à raison de trois numéros annuels chez Actes Sud, cette revue puise à la source de l’humanisme camusien et dans son goût de la mesure. (…) Pour célébrer ses dix ans, La pensée de midi a demandé à onze écrivains (dont la Libanaise Dominique Eddé, le Croate Vladimir Arsenijevic , l’Israélien Yossi Sucary) de raconter l’histoire d’un 20 janvier, date prise au hasard. (…) Tendre des passerelles, chercher ce que les Méditerranéens ont en commun sans les y réduire, est un des objectifs d’une revue qui a par ailleurs rendu deux services à la littérature : la publication d’un inédit de Camus sur René Char ; la découverte de l’Egyptien Alaa El Aswany, dont le roman, L’Immeuble Yacoubian (éd. Actes Sud), publié par Thierry Fabre [2006, collection “Bleu”, ndlr], a connu un immense succès en Europe comme dans le monde arabe. »
PDF – 222.9 ko
Lire l’article de Cynthia Cucchi dans le dernier numéro de notre partenaire Ventilo (n°263), intitulé « Le nouveau millénaire en revue » en page 4 du journal téléchargeable sur le site de VENTILO. Vous pouvez également télécharger le document pdf ci-contre.
Un extrait choisi de cet article : « (…) Pour célébrer les dix ans de la revue – qui coïncident avec le cinquantenaire de la disparition d’Albert Camus –, le comité de rédaction publie un numéro qui lui ressemble : hors des sentiers battus. Plutôt que de se focaliser sur l’espace (méditerranéen), on prend pour base commune le temps, symbolisé par un jour, fixé au hasard du calendrier (…). Onze écrivains se sont prêtés au jeu et racontent ce jour, chacun à son rythme et suivant son imaginaire, avec humour ou nostalgie, intensité ou sobriété. »
Lire la chronique du N°31 de La pensée de midi dans le dernier numéro du magazine Echos d’Orient (Le Magazine Made in Marseille, n°10, juin 2010, page 30).
Lire la chronique de Jean-Pierre Longre à propos de ce numéro en suivant ce lien, dont voici un extrait : « En une journée choisie au hasard, que de péripéties, de rencontres, de souvenirs, de malheurs, de bonheurs ! (…) La pensée de midi, pour fêter ses dix ans, se contente, si l’on peut dire, du pourtour méditerranéen, mais à plusieurs voix, dans le foisonnement poétique d’inspirations différentes. Que s’est-il passé le 20 janvier 2010 ? Pour le savoir, il faut lire les textes des onze écrivains venus d’Italie, d’Égypte, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Liban, d’Israël, de Serbie, de Bosnie, du Pays basque. Tous font « le portrait, nécessairement collectif, d’un jour », et depuis leurs espaces particuliers décrivent le temps lui-même. (…) En prime, entre chaque texte, des « histoiriettes » savoureuses et insolites, tout simplement extraites de la presse du jour en question. La coïncidence des dates fait que les dix premières années du siècle sont aussi celles de le revue qui, avec constance et régularité, offre à ses lecteurs des pages de littérature, de critique, d’art, de réflexion. »
Il a par ailleurs été question de ce numéro dans l’émission de Jacques Munier, A plus d’un titre, le 11 juin sur France Culture à 16h50. Ecouter l’émission sur le site de France Culture !
Lire la chronique de « Histoires d’un 20 janvier. Récits » dans le dernier numéro du magazine littéraire Le Matricule des Anges (n°114, juin 2010) dont voici un extrait : » Pour son dixième anniversaire La pensée de midi s’offre du bon temps. (…) Temps qui rassemble pour Maurizio Maggiani (…) la diaspora d’un village de la côte ligure pour quelques barils d’anchois. Eternité des conversations et des silences dans un café égyptien [pour] Alaa Khaled. (…) Temps universel et temps décalé du bled (…) pour Fawzia Zouari. (…) Des textes touchants presque intimistes, (…) pris à contre-pied par l’Algérien Mustapha Benfodil (…) ».
Dans l’émission du mois de mai 2010 de La pensée de midi sur Radio Grenouille (88.8 FM), Au Rendez-vous de midi , l’écrivain et critique littéraire Renaud Ego, nous lit des extraits de trois des nouvelles inédites publiées dans ce numéro : La nuit du merle, par Maurizio Maggiani, Temps maure, par Mustapha Benfodil et Le tour du jour, par Vladimir Arsenijević. Suivre ce LIEN pour écouter l’émission…
Lire la chronique de ce numéro dans la dernière parution du Magazine De l’Air (numéro 40, juin 2010).
“La Pensée de Midi fête ses dix ans” dans la E-lettre Sud Infos | Publié le 02-07-2010 Bouches-du-Rhône / Edition Marseille
France 3-Méditerranée a réalisé plusieurs reportages autour des dix ans de la revue. Avec des interviews de Thierry Fabre, Fawzia Zouari écrivaine tunisienne, Velibor Colic écrivain bosniaque et Mustapha Benfodil écrivain algérien. Suivre ce LIEN pour voir et écouter ces entretiens.
« Histoires d’un 20 janvier. Récits” est l’un des “Trois livres pour l’été” dans Mondomix n°41 (juillet-août 2010). Voici un extrait de l’article de Benjamin Minimum : “(…) En un inlassable questionnement sensible et sensé des réalités et des imaginaires méditerranéens, leur 31ème numéro lance un pari ludique sur l’inconnu. (…) Partie de cachecache avec le temps d’une écrivaine tunisienne (Fawzia Zouari), pêche nocturne d’anchois d’un journaliste sur la côte ligure (Maurizio Maggiani), saute mouton international des décalages horaire d’un écrivain serbe (Vladimir Arsenijevic) ou tranquille matinée pluvieuse d’un poète d’Alexandrie, les réponses richement différentes transforment cette journée ordinaire en 24 heures d’exception. (…)”
Ecoutez AU RENDEZ-VOUS DE MIDI « été 2010 », une émission consacrée au numéro spécial « Histoires d’un 20 janvier », ou les 10 ans de la revue La pensée de midi… RETRANSMISSION DE LA SOIRÉE DE LANCEMENT DU NUMÉRO DES 10 ANS DE LA PENSÉE DE MIDI
Une rencontre qui a eu lieu le 1er juillet 2010 à L’Alcazar, BMVR de Marseille.
Une rencontre-débat animée par les coordinateurs du dossier, Thierry Fabre et Renaud Ego, en présence de trois des auteurs ayant participé à ce numéro Velibor Colic, Mustapha Benfodil et Fawzia Zouari.